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Histoire de la commune

Cortevaix, de la préhistoire à l'histoire

(Chronologie INRAP pour l’Europe)                          

Retraçons l’histoire de Cortevaix à travers son passé proche et très lointain. Pour en comprendre le sens, il faut sortir des limites cadastrales et replacer la commune dans son environnement local, régional, et au-delà.

La science confirme, grâce aux récentes découvertes, que les Cortevaisiens, entre autres, ont des racines lointaines et multiples qui nous viennent des tréfonds de  l’histoire, de la préhistoire et principalement du néolithique.

Vous êtes donc invités à remonter les couloirs du temps… Bon voyage et bonne lecture.

Index

Paléolithique moy.et sup. -300000 à -12500 ans

Les hommes de Neanderthal (de -300000 à -30000) sont présents dans le Mâconnais et le Clunisois. (stations de Vergisson, Cortambert, Vitry-lès-Cluny, Montagny sur Grosne).

L’homme moderne (Homo sapiens) né en Afrique arrive dans notre région vers -40000 (cultures de l’Aurignacien, du Gravettien, du Solutréen et du Magdalénien). Sites découverts sur le territoire : St-Martin-sous-Montaigu, Culles-les-Roches, Berzé-la-Ville, Azé, Solutré, Mâcon, Charnay-les-M. Varennes-les-M.)   Voir en S.&.L. le musée au pied de la Roche de Solutré (Grand site de France) et le musée de la grotte d’Azé.

Le Paléolithique englobe la glaciation du Würm qui s’est étalé de -108 000 à -8000. Les glaciers alpins arrivaient à Lyon lors du maximum glaciaire vers -19000 . Des neiges éternelles et des névés persistaient sur les hauteurs du Clunisois. Le climat de l’actuelle Bourgogne était froid et sec, la toundra prévalait. L’homme de Solutré y a vécu entre -20000 et -18000 au plus froid de cette période.

Il est impossible d’affirmer si les hommes nomades, très peu nombreux ont vécu sur le territoire communal mais ils y ont probablement chassé.

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Le Mésolithique et Néolithique -12500 à -2200 ans

Le climat se réchauffe, la toundra et la taïga sont remplacés progressivement par les forêts de résineux puis de feuillus. Adieu mammouths, bisons, bœufs musqués rennes et chevaux Tarpans. Ils sont remplacés par les cerfs, aurochs, sangliers et chevreuils.

Le Néolithique est une période marquée par de profondes mutations climatiques, démographiques et techniques. Les chasseurs-cueilleurs nomades voient arriver vers -5000 en Bourgogne une migration considérable d’un peuple d’éleveurs – agriculteurs en provenance d’Anatolie (Proche Orient). Le réchauffement climatique favorise leur installation.

Cette civilisation agropastorale évoluée se sédentarise sur notre territoire en se croisant avec les indigènes beaucoup moins nombreux.  Ceux-ci s’initient aux pratiques agraires et à la domestication de bovidés, porcs, caprins et ovins, à l’origine du développement des pelouses calcaires.

A partir de -4000 jusqu’à la fin de l’Age du cuivre  vers -2200, les agriculteurs du néolithique érigent de nombreux mégalithes : menhirs (pierres levées), dolmens (tables de pierres) et cromlechs (cercles de pierres). Dans la région il reste encore quelques menhirs qui ont échappé à la destruction des siècles passés. Le plus proche de Cortevaix se trouve aux Ublaies (La Vineuse) entre Salornay et Cluny. Il vient d’être déplacé de 800m. On peut en voir également sur le chemin du château d’Uxelles et sur la route de Brancion.

En S&L il en existe de très grands : 5 à Epoigny dont un de 7.35m et la « Pierre-aux-fées » à St-Micaud 6.35m, 15 tonnes.

On ne connaît pas exactement leur fonction, lieux de culte ? captation des champs magnétiques ?

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De l’Age du bronze  à l’Age du fer -2200  à -50 av.JC

Pendant l’Age du bronze succédant à l’Age du cuivre, l’Europe reçoit une nouvelle migration massive vers -2200, encore plus considérable que la précédente. Un puissant peuple de cavaliers-bergers de la Steppe Pontique (nord des mers Noire et Caspienne), envahit toute l’Europe : les Yamnayas. Ils vont s’imposer par le génocide quasi systématique des mâles ou leur asservissement dans toute l’Europe et structurer profondément la société en castes, en la hiérarchisant. Ils sont à l’origine des langues indo-européennes, ils ont inventé la roue et les techniques du bronze. On leur doit environ 38 % du patrimoine génétique actuel. Ils étaient bien présents dans la vallée de la Grosne (fouilles de Marnay et Ouroux)

A l’Age du fer (période du Hallstatt -1200 à -500), la présence humaine est attestée à Mont par des tumulus (ou tumuli) qui sont des tombes recouvertes de volumineux pierriers. Plusieurs sites, et le nombre de tombes témoignent de l’ancienneté et de l’importance de l’habitat humain. Le massif des Brûlées était habité et l’emprise des bois plus limitée.

Le second âge du fer (période de la Tène -500 à -50) est l’apogée de la civilisation Celtique. Cortevaix et la Bourgogne se situent à l’ouest du noyau central de  civilisation antique innovante, celle des Gaulois, Celtes d’Occident.

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De l’Antiquité gallo-romaine  aux invasions barbares de -50 à 476 après JC

Du 1er siècle avant JC au 5e siècle de notre ère, dans la Bourgogne actuelle, les Celtes de l’ethnie  Eduen vivent en contact et commercent avec les Romains. Comme tous les peuples de la Gaulle ils sont devenus Gallo-romains par assimilation culturelle. A Confrançon, un important domaine agricole a fait l’objet de fouilles aux « Saint Germain » entre 1949 et 1954. Ce domaine inclus dans une grande agglomération s’étendait entre le Gué d’Aynard (Site archéologique de Bonnay) et la route du Bois Dernier de part et d’autre d’une voie romaine aux lieux-dits « Saint-Germain », « les Ponteux » et « les Verpillères ». Le site fait apparaître les fondations d’une église paléochrétienne et d’un bâtiment à trois absides.

A Mont, des fouilles en 1952 ont mis à jour un cimetière gallo-romain et mérovingien avec fosse à incinération au sud du Grand Creux. Les tombes à incinération datent du milieu du IIe siècle sous le Haut Empire Romain.

Les premières invasions barbares commencent avec les Alamans  entre 256 et 259 puis en 275 et 355 où ils saccagent la région. Les paysans ruinés et privés de leurs terres s’arment et pillent également pour survivre. Ce sont les bagaudes. C’est à cette époque que les riches propriétaires gallo-romains enterrent leurs trésors ( villa gallo-romaine de Villerest à La Vineuse).

Les Burgondes (Scandinaves-slaves) chassés par les Huns, immigrent  avec l’accord des Romains au sud du Doubs, à l’est de la Saône, dans le Lyonnais, la Suisse romande et en Provence. Ils fondent un royaume et donnent leur nom à la région mais ils ne laisseront pas de traces dans le secteur de Cortevaix. L’an 476 marque la chute de l’Empire Romain d’Occident, charnière symbolique avec le Moyen-âge.

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Haut Moyen Age 500 à 1000

Les Francs (Saliens et Ripuaires), peuple basé sur le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique les Pays-Bas et la Rhénanie commencent leur expansion dès la fin du 3e siècle. Ils s’installent en Bourgogne en 534 après leur victoire à Autun sur les Burgondes. Chalon-sur-Saône (royaume de Bourgogne) devient l’une des 3 capitales de l’empire Franc avec Paris (Neustrie) et Metz (Austrasie). Le royaume franc de Bourgogne sera intégré à celui de Neustrie en 613 sous Clotaire II. Les Mérovingiens, 1ère dynastie des Francs Saliens vont régner sur une partie de la France depuis Clovis en 481 jusqu’en 751.

Les Mérovingiens ont laissé de nombreuses traces ici. Ils se fixent dans le val de Grosne et Guye en confisquant les grands domaines datant des gallo-romains. Ils ont quelques fois laissé leur nom (anthroponymes) aux villages dont le préfixe est latin (cortem = domaine) et leur nom en suffixe. Cortevaix : domaine d’Edwig ou du Wad (gué), Confrançon : domaine de Francionis, Cortambert : domaine d’Ambert, Cormatin domaine de Martin, Cortemblin domaine d’Ambelz etc.

Le cimetière gallo-romain de Mont a été réutilisé par les Mérovingiens au VI ème siècle (Voir documentation SEHN). Le plus grand cimetière mérovingien se trouve à Curtil-sous-Burnand : 400 tombes.

Dans les campagnes, le paganisme a survécu par endroits malgré la christianisation qui s’est développée entre le 4e et le 6e s, par les prêtres ou les moines. (christianisation du menhir de Brancion, églises à l’emplacement de lieux rituels druidiques : Suin, Mt-St-Vincent, ou sur des sources sacrées : crypte romane de Tournus.

Sous la dynastie des Carolingiens (751-987),   Guillaume III duc d’Aquitaine fonde l’abbaye bénédictine de Cluny en 909 (?) 910. Elle sera le phare de la chrétienté, un centre intellectuel de premier plan et le symbole du renouveau monastique en Occident.

Dépendant directement de Rome, elle essaimera d’innombrables monastères, églises et prieurés dans toute l’Europe.

Une charte de Cluny rédigée vers 954 fait référence à la donation à l’abbaye des villages de Mont, Cortevaix et Confrançon. L’église se situe à Confrançon. Actuellement elle est scindée en deux propriétés.

La plupart des ex domaines gallo-romains réquisitionnés par les envahisseurs Francs passent sous la coupe des abbés de Cluny. Ils sont convertis en ermitages, granges ou doyennés dévolus à l’agriculture de subsistances des moines. (Bezornay, Mazille, Lourdon, Cotte, Boutavant, Sercy, Chazelle, Jalogny, Saint-Hyppolite, Malay,  Grange Sercy).

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Bas Moyen Age 1000 à 1500

Pendant la féodalité, les seigneurs Gros de Brancion et d’Uxelles inquiètent fréquemment l’abbaye voisine et les bourgeois de Cluny, pour leur disputer des terres et autres biens. Dès 980, Mont appartient aux seigneurs d’Uxelles. Le château de Cortevaix, situé à l’emplacement de l’actuelle église et du « Pressoir », est la propriété des Evrard, féaux des Brancion. Le château de Pommier en bas du village de Mont serait construit, soit en 1236 (d’après l’Abbé Dugas) soit au 14e s. selon d’autres sources. A Cortevaix, Les Gros de Brancion fondèrent un marché hebdomadaire bénéficiant d’avantages fiscaux. Ils accordent à Cortevaix une franchise en 1236, ce qui est très rare pour un village.

En 1259, Les Gros de Brancion, ruinés, cèdent leur vaste domaine au Duc de Bourgogne, à l’exception de Cortevaix qui restera un fief appartenant à une branche des Brancion. Finalement Cortevaix sera intégrée au Duché de Bourgogne en 1335.

En 1477 le roi de France Louis XI s’empare du Duché de Bourgogne à la mort de Charles le Téméraire, Cortevaix et Pommier sont des châtellenies du royaume de France. Le château de Cortevaix sera tenu jusqu’à la Révolution par un officier, châtelain du lieu. Plus ou moins abandonné et ruiné, le château sera détruit à la Révolution.

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La Renaissance 1500-1600

La Renaissance connaît d’importants épisodes de troubles lors des guerres de religions. Mâcon, qui est ville frontière avec la Savoie  jusqu’en 1601, adhère au calvinisme dès 1533. L’inconduite des clercs et la richesse de l’Eglise encouragent les bourgeois et une partie du clergé à adopter les idées nouvelles. La région est partagée entre protestantisme et catholicisme. Après 1560 elle est le théâtre d’exactions entre ligueurs et réformés à Mâcon, Tournus, Cluny et St-Gengoux-le-Royal. Les massacres de la St-Barthélémy poussent les protestants à traverser la Saône et s’établir en Bresse savoyarde fief du Saint-Empire, et à Genève.

La cathédrale romane St Vincent sera brûlée par les belligérants. Ses ruines portent aujourd’hui le nom de Vieux-Saint Vincent.

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Le Grand Siècle 1600-1700

Depuis la fin du Moyen Age, une modification du climat planétaire provoque un petit âge glaciaire durant 3 siècles, occasionnant des pertes de cultures, de terribles famines de 1650-1652, 1693-1694. La Bourgogne est épargnée par la terrible Guerre de 30 ans qui sévit en Europe (1618-1648). La Guerre de 10 ans (1634-1644) ravage la Franche-Comté voisine où 200 000 hab., la moitié de sa population, est anéantie. Les guerres incessantes de Louis XIV enrôlent de nombreux hommes. Le roi contraint les populations dont les plus pauvres aux efforts de guerre par la levée d’impôts supplémentaires. La noblesse et le clergé en sont en grande partie exemptés.

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Le Siècle des Lumières 1700-1800

Outre les causes politico-sociales ayant conduit à la Révolution de 1789, une autre cause serait l’éruption du volcan islandais Laki qui a provoqué des troubles climatiques de l’hémisphère nord, s’ajoutant aux effets du petit âge glaciaire s’étalant  de 1303 à 1860. Les rigueurs des hivers sont à l’origine des terribles famines de 1709-1710 et 1788.

Dans ce siècle des Lumières mal nommé ici, les populations survivent dans une grande misère qui s’aggrave avec le froid, la perte des cultures, des famines, et des attaques de loups enragés à Cortevaix et Confrançon.

La situation est pitoyable pour les petits paysans, dont près de 90% des revenus sont prélevés par le roi, le seigneur du lieu, l’église, leur fermier et l’achat des semences. Par contre, la bourgeoisie foncière s’enrichit. Les laboureurs propriétaires de leurs bœufs, terres et matériel mènent une vie relativement aisée. Des progrès techniques apparaissent, les chemins sont empierrés. En 1770, sur le tracé d’une voie protohistorique, une nouvelle route est ouverte au Bois-Clair pour relier Cluny à Mâcon abaissant l’altitude du col de 471 à 398m. Le chemin très pentu de Cluny à Berzé-le-Châtel par La Mutte est délaissé.

La Révolution éclate en 1789. Les biens de l’Eglise sont confisqués. La vente de l’Abbaye de Cluny avec ses dépendances foncières et immobilières fait les affaires de nombre de bourgeois et propriétaires terriens qui seront les grands bénéficiaires lors de la vente de ces biens nationalisés. Elle sera démolie de 1798 à 1823. La terreur sévit. Le clergé n’a plus de lieux de culte. Le curé de Confrançon se réfugie à Mont pour y dire la messe. Une chapelle est aménagée dans une maison.

En 1789, Cortevaix est un hameau de Confrançon. L’ancienne chapelle castrale est placée sous le vocable de Saint-Georges. En 1790 la commune devient Confrançon-et-Cortevaix ayant son chef-lieu au Bourg. Elle est dans le canton de Salornay. En l’an X (1801-1802), la commune passe dans le canton de Saint-Gengoux le Nal (ex Royal). La même année, l’écart de Pommier est détaché d’Ameugny pour être rattaché à la commune de Cortevaix.

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De l’Empire à la Belle Epoque 1800-1900

Les monarchies européennes se coalisent contre la France révolutionnaire. Pour faire face, chaque commune doit fournir un pourcentage d’hommes à l’armée régulière. Du fourrage et du grain sont réquisitionnés pour les efforts de guerre. Les campagnes napoléoniennes envoient des classes d’âge entières sur les champs de bataille de l’Atlantique à l’Oural, vidant les villages des forces vives manquant cruellement aux travaux des champs. Les femmes endossent les travaux manuels de leurs hommes.

L’église actuelle est construite en 1811 avec les pierres du château dans le périmètre de sa clôture. Ses collatéraux sont construits en 1837 et 1838. (Voir article dans la rubrique Patrimoine).

A la reddition de Napoléon, de 1815 à 1818, la région est occupée par les troupes autrichiennes qui se « payent sur la bête » au dépens des paysans, provoquant la pénurie et la hausse du coût des denrées devenues rares, comme le grain.

Deux terribles épidémies de choléra sévissent en 1832 et 1854.

La 2e partie du 19e siècle vide les campagnes de leur jeunesse : la révolution industrielle et l’expansion du réseau de chemin de fer drainent les hommes en âge de travailler vers Lyon, Monceau-les Mines, Le Creusot, Chalon et la sidérurgie Lorraine.

En 1870 la ligne ferroviaire Mâcon-Paray-le-Monial via Cluny est inaugurée le 16 août.

La guerre avec la Prusse en 1870-1871 provoque à nouveau l’enrôlement des jeunes hommes. La crise du phylloxéra qui, à partir de 1876, anéantit le vignoble et ruine les milliers de viticulteurs.

En 1888 la ligne de chemin de fer Cluny-Chalon-sur-Saône est ouverte. Cortevaix via Le Bois dernier est relié à Chalon, Cluny et Roanne par Charolles et Paray-le-Monial.

Au recensement de 1839 la commune comptait à son apogée 939 habitants, la population se maintient jusqu’en 1851 : 931 habitants. A partir de cette date commence le déclin démographique :  548 habitants en 1901.

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Le XXe siècle

La Grande Guerre 1914-1918 provoque une fois de plus l’hémorragie de la population. 23 jeunes hommes de Cortevaix (6 classes de conscrits) meurent à Verdun, provoquant un grave déficit de naissances à venir. En 1921, la population se réduit à 450 habitants.

La Seconde Guerre mondiale 1939-1945, provoque d’autres formes de migrations. Mont accueille plusieurs familles de réfugiés Lorrains et Alsaciens ainsi que deux jeunes femmes, Slovaque et Ukrainienne.  Le village abrite dans le bois un maquis d’une 30e de résistants, un poste de commandement de la résistance qui facilite les parachutages alliés de 1944. Vu la forte présence des maquis du Clunisois, les habitants de Mont sont inquiétés par la Wehrmacht. Deux jeunes maquisards de la Prat’s de Cluny sont arrêtés en mai 1944 à Mont, embarqués et déportés à Mauthausen où ils mourront.

En 1946 la commune ne compte plus que 246 habitants.  En 1990  il ne reste que 202 hab. Cortevaix a perdu près de 80%  de sa population dont 93% à Mont.

Aujourd’hui le nombre de résidents à l’année a atteint un plateau entre 250 à 260 habitants. Ceci est dû à l’installation de néo ruraux, travaillant en ville. S’y sont ajoutés au fil des ans des résidents non décomptés, saisonniers ou estivaux (le phénomène des résidences secondaires s’est amplifié à partir des années 1970 dont de nombreux Européens).

Depuis les années 1950, la paysannerie traditionnelle du Clunisois a disparu au profit d’une agriculture extensive, spécialisée et très mécanisée ne nécessitant que peu de main d’oeuvre, force de produits phytosanitaires. Le retour du vignoble dans la commune est à noter depuis les années 1990. Depuis quelques années, les résidents fixes remplacent à nouveau les résidents secondaires qui ont occupé jusqu’à 75% des maisons vides de Mont à la fin du XXe siècle. Les terres sont cultivées par une poignée d’agriculteurs dont beaucoup sont extérieurs à la commune.

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Le  XXIe siècle

Le début du XXIe siècle est témoin d’un dérèglement rapide du climat planétaire. L’élevage, l’agriculture, la forêt et la faune en souffrent. Ce changement climatique et les méthodes agrochimiques d’exploitation des terres provoquent la disparition des insectes, batraciens et du petit gibier. Le dernier évènement marquant dans notre commune est la prolifération de la pyrale du buis de 2017 à 2019. Un papillon importé de Chine avec des plants de buis s’est reproduit considérablement et ses chenilles ont complètement ravagé la buxaie, végétation caractéristique et emblématique de la commune et de ses pelouses calcaires.

Le 21ème siècle voit l’humanité ébranlée par la révolution numérique et par la mondialisation qui favorisent  les métropoles au dépens des campagnes. Mais début 2020, Une pandémie planétaire toujours en cours: la Covid 19, désorganise profondément la vie sociale et économique de milliards de terriens. Cette crise a contraint les humains au confinement, à limiter leurs déplacements et poussé les gens qui le peuvent au télétravail, prémices d’une modification profonde des habitudes.

Dans ce contexte, les jeunes repeupleront-t’ils les villages ? les écoles fermées réouvriront-elles leurs classes à nouveau ? Les humains prendront-ils au sérieux la transition énergétique, l’agriculture prendra-t-elle le virage vers des méthodes plus en symbiose avec sa biosphère ? Les abeilles et le buis renaîtront-ils ?

Aux Cortevaisiens d’écrire la suite de l’Histoire.

   

JF

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